Pourquoi chasse-t-on Saint Nicolas?
On ne connaît pas l’origine exacte de cette agitation frénétique qui a lieu le jour de la Saint Nicolas, accompagnée de cloches de vaches et de cornes, mais cette coutume a dû voir le jour à Küssnacht il y a plusieurs siècles déjà, avec une première trace écrite qui remonte à 1732. De nombreux locaux supposent qu’elle s’inspire des rites païens et de la chasse aux mauvais esprits au solstice d’hiver. Une chose est sûre: quelques habitants de Küssnacht engagés ont fondé en 1928 la St. Niklausengesellschaft, ou Société de Saint Nicolas, pour mettre de l’ordre dans les festivités, permettant ainsi à la tradition de perdurer sous sa forme actuelle.
Cette année encore, un joyeux tohu-bohu régnait sur la place centrale, tandis que les «claqueurs de fouets» présentaient leurs spectacles en groupes. Un bruit assourdissant et l’extinction des éclairages publics marquent chaque année le départ du défilé. Les claquements des fouets et les tintements rythmés des «Trichlen», les cloches de vaches, retentissent à travers le village. Les choses se calment et deviennent presque poétiques lorsque les porteurs de lanternes, mesurant jusqu’à 2,5 m de haut, envahissent les rues. Ces «Iffelen» colorées et aux nombreux détails ressemblent à des vitraux chatoyants. Après le défilé, la fête se poursuit jusqu’au matin. Ceux qui sont encore debout à 6h00 peuvent rejoindre le «Sächsizügli», le défilé final.
Des montagnes de déchets au pied du Rigi
En queue de cortège du «Sächsizügli», l’équipe des services municipaux de la région de Küssnacht attendait le moment d’intervenir. La nuit a laissé des traces. Des milliers de gobelets, de bouteilles, de tessons et de déchets de toutes sortes sont restés le long du chemin. «Le festival Klausjagen nous donne toujours beaucoup de travail, à la voirie. Le lendemain matin, nous rangeons tout, nous balayons et nous lavons. Mais généralement, nous le faisons avec grand plaisir», déclare Daniel Wiget des services municipaux de Küssnacht. Avant le lever du jour, Daniel Wiget et ses collègues nettoient les premières rues pour laisser circuler les travailleurs.
Depuis quelques années, la région de Küssnacht utilise une Schmidt MFH 250 pour cette mission. La machine a reçu des renforts cette année. L’équipe communale d’Aebi Schmidt Suisse a fourni au service de voirie trois balayeuses supplémentaires pour leur matinée de travail intensif. La plus petite du groupe, la Schmidt Flexigo 150, est un véhicule polyvalent, compact et maniable, avec direction articulée. La Flexigo fonctionne avec un moteur diesel Perkins à injection directe à rampe commune, bien entendu conforme à la norme EuroMot V.
Schmidt eSwingo 200+: une technique de balayage puissante avec un entraînement électrique
La Flexigo 150 était accompagnée d’une Schmidt eSwingo 200+. Cette balayeuse compacte entièrement électrique, discrète et efficace, est utilisée dans de nombreuses villes de Suisse, d’Europe et du monde entier. Elle a fait depuis peu son arrivée à New York. Avec deux brosses et une largeur de balayage minimale de seulement 1,4 m, l’eSwingo se déplace sans peine sur les trottoirs et dans les ruelles étroites. Elle maîtrise également les grandes surfaces avec sa troisième brosse et une largeur de balayage maximale de 2,6 m.
Schmidt eCleango 550: le balayage électrique en grand format
C’est la première fois qu’une Schmidt eCleango 550, modèle entièrement retravaillé de la populaire Cleango 500 et lui succédant, était en intervention en Suisse. Ce modèle, lui aussi à entraînement entièrement électrique, possède un réservoir de 5,5 m3, 10% plus grand que son prédécesseur. Grâce à ses puissantes batteries, il peut fonctionner jusqu’à 10 heures sans recharge. L’eCleango a maîtrisé avec brio les vastes surfaces et la grande quantité de déchets à Küssnacht. Daniel Wiget le confirme, une fois le travail accompli: «Malgré sa taille, cette machine est très agréable à conduire et offre une excellente vue d’ensemble.»
À midi, toutes les rues et les places étaient propres et le trafic avait repris à Küssnacht comme si de rien n’était. L’équipe des services municipaux a réussi le tour de force de faire disparaître en quelques heures les traces d’une fête tumultueuse. Sans les derniers «chasseurs» qui se préparent à l’année prochaine lors d’une ultime tournée devant les locaux de la ville, plus rien ne rappellerait le «Klausjagen», le défilé et l’agitation effrénée de la nuit.